DEKALAGE

Après une formation de jazz en tant que bassiste, Albert Magister décide, à 19 ans de partir à Salvador de Bahia pour s’immerger au coeur de la musique brésilienne. Cette année de liberté lui donne le goût des rencontres. À son retour en France, il atterrit à Nantes où il croise celui qui deviendra son auteur, Marat. Artiste engagé et révolté, Marat écrit une partie des textes qu’Albert transforme en chansons, d’une écriture noire s’attaquant à des sujets forts, c’est un « porteur de message romanesque » comme aime à le qualifier Albert.
Albert Magister touche à tout, du café-théâtre, à une comédie musicale produite par la ville de Saint Sébastien sur Loire (K.O Tchouk), en passant par des compositions par les autres jusqu’à la création de son groupe en 2004, le Magister Rock Circus.
Trois ans plus tard, il se lance dans un projet européen de coopération en tant que chef de file et directeur artistique pour l’association du NEE (Nantes Europe Express) qui emmènera 32 jeunes musiciens de France et des pays Baltes dans une tournée européenne. C’est le TYO, « l’orchestre des jeunes voyageurs ».
Albert puise son inspiration dans ses multiples voyages musicaux : Cuba, le Sénégal, le Kenya, la Roumanie… À chaque retour, il donne des concerts avec des musiciens internationaux qui donneront naissance à trois albums. Albert reste toujours animé par cet esprit de découverte, de partage, d’échange et de création. Il écrit, chante, compose, « fabrique de la musique ». Magister reste marqué par l’esprit du jazz : « Le jazz est un terrain de jeu infini, c’est un langage universel. Il donne la liberté, la possibilité d’improviser. Des musiciens comme John Coltrane ou des chanteurs comme David Bowie ont touché les profondeurs de mon âme. » Il se nourrit de ce qu’il écoute, pioche dans toutes les influences, folklorique, électronique, trip hop, musique acoustique.